Une meute, c’est ce groupe d’individus, qui complote, qui dénigre ; et qui, lâchement, vous plante un couteau dans le dos. A première vue, il semble ne pas y avoir de véritable raison. C’est une attaque subite. Insoupçonnée. Qui survient comme ça, du jour au lendemain. A priori, sans réelles motivations.
Puis, après cette féroce attaque d’une meute aux regards méprisants, à l’haleine fétide, et aux gueules bordées de baves, on en comprend vite la raison.
C’est la peur ! La peur de perdre le contrôle, qui est, elle-même, issue d’un autre phénomène, malheureusement, de plus de plus répandu : la médiocratie.
Le schéma est simple, la meute lèche tout ce qui peut lui être utile, par pur besoin d’être au centre de tout, de devenir un groupe important. La meute va même jusqu’à se lécher elle-même pour atteindre cet objectif. Ce qui est objectivement pathétique.
Mais ça ne suffit pas. Elle doit ensuite détruire la personne (qu’on nommera l’agneau) qui lui a permis d’exister aux yeux des autres. De peur (encore une fois, la peur), que cette personne n’expose toute la médiocrité de l’ensemble de la meute, et ne se retrouve sous les feux des projecteurs. Ah oui, la meute est d’une jalousie excessive.
C’est à travers une véritable campagne de dénigrement, d’isolement et de coup bas à l’encontre de l’agneau, qu’elle s’y prend. Son objectif : détruire et regarder la mort à petit feu de l’agneau avec délectation.
Toutefois, l’ironie du sort fait, qu‘a travers cette misérable agression, c’est finalement la meute qui se retrouve isolée, exposant au grand jour sa médiocrité, déjà soupçonnée depuis un moment.
Mais, la meute, stupide comme elle est, se sent toujours d’une intelligence supérieure. Elle pense avoir bon goût et se croit toujours inconditionnellement apprécié des autres. Et ne voit pas se profiler sa fin…
Elle commence à sombrer, petit à petit. Elle commence à se dévorer elle-même. Elle finit par imploser. Pour finalement, complètement disparaître. Rattrapée par sa médiocrité.
Bref, c’est une histoire banale, à laquelle on assiste trop souvent.
Ah, et l’agneau dans tout ça ? Rassurez-vous, elle a survécu, elle papillonne dans les champs. Elle est heureuse.
Ps : Aucun animal n’a été maltraité durant l’écriture de cet article.